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            Izmir (Villes Antiques: 
  Smyrne, izmir, Anatolie Turquie)
		
						  
			
			 Izmir 
			(Villes Antiques: Smyrne, izmir, Anatolie Turquie) 
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			7 Eglises de l’Apocalypse. 
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			Smyrne - Apocalypse 2.8-11. 
			PAGEREF _Toc83569447 \h 4 
			
			
			
			Messages aux 7 Eglises de l’Apocalypse. 
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			Smyrne - Apocalypse 2.8-11. 
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			Ephesus-Izmir-TransAnatolie. 
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			V. 8. 
			PAGEREF _Toc83569451 \h 6 
			
			
			
			V. 9. 
			PAGEREF _Toc83569452 \h 7 
			
			
			
			V. 10. 
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			V. 11. 
			PAGEREF _Toc83569454 \h 12 
			
			  
			
			  
			
			Izmir (Villes Antiques: Smyrne, 
			izmir, Anatolie Turquie) - pdf 
			
			
			Izmir, “la Belle” antique ville de Smyrne, “pays de la Mère Sacrée”, 
			troisième grande ville de Turquie, avec une population qui atteint 3 
			millions d’habitants, se trouve en plein centre géographique et 
			commercial de la région égéenne. C’est une des villes turques les 
			plus plaisantes, avec ses rues ombragées de palmiers, ses promenades 
			étonnantes et ses maisons ravissantes. Le soleil brûlant d’été est 
			rafraîchi par les vents imbat qui soufflent de la mer. 
			
			Au début du 20ème siècle, Izmir était un centre de commerce et de 
			foires qui rivalisait avec Istanbul. Célèbre aussi pour ses raisins 
			secs, raisins sans pépins, figues, amandes, calèches, festivals de 
			printemps, eau de Cologne Altın Damla (Goutte d’or) et narghilés 
			(pipe à eau). 
			
			  
			
			Tous les types de cotons et textiles ainsi que les produits 
			agricoles; tabac, raisins, figues, olives et huiles d’olive sont 
			acheminés du port d’Izmir vers le monde entier. Aujourd’hui Izmir 
			est considéré comme le plus grand centre portuaire d’exportation de 
			Turquie. 
			
			  
			
			Le rythme de vie en accord avec le climat agréable y est décontracté. 
			Même les chauffeurs de taxi sont dans une certaine mesure plus 
			détendus que leurs confrères istambouliotes et conduisent de façon 
			plus civilisée (c’est tout dire!). Les vitrines dans les quartiers 
			chics sont la preuve de l’intérêt pour la mode des habitants et de 
			l’importance qu’ils donnent à l’élégance, que ce soit pour un 
			jogging le long de la côte ou lors de ballades à travers les rues 
			piétonnières et les cafés sous les palmiers gigantesques. Ce qui 
			explique pourquoi la ville mérite d’être appelée Izmir la Belle. 
			
			  
			
			La vie nocturne y est également très animée. Il y a tout ce que l’on 
			peut attendre d’une ville moderne: boites de nuit, discothèques, 
			excellents restaurants (des meyhane sur le Birinci Kordon -front de 
			mer- aux restaurants luxueux des rues attenantes). 
			Profiter de la douceur de l’air lors d’une promenade en calèche est 
			une façon de terminer la journée en se détendant agréablement. 
			
			  
			
			Le peu d’intérêt touristique pour Izmir même, l’a 
			épargnée en un sens des problèmes qui se font ressentir dans la 
			région, ceux ci dus à la vague importante des adeptes du soleil.
			Izmir se trouve à égale distance de tous les sites antiques 
			et stations balnéaires de l’Egée Centrale. Etant donné l’attrait du 
			soleil, de la mer et du sable, il est pratiquement impossible que 
			vous vous arrêtiez longtemps à Izmir. Même si l’endroit est propice 
			aux escales; quand vous arrivez par bateau, naviguez le long de la 
			côte ou prévoyez une excursion dans les cités antiques (Ephèse ou 
			Sardes) et les villages de montagne environnants. Le contraste est 
			grand entre la richesse archéologique des environs, le fait que 
			Homère y ait vécu, et la médiocrité historique surprenante de la 
			ville. 
			
			  
			
			La destruction par le feu d’Izmir au cours de la Guerre 
			d’Indépendance en 1922 a effectivement coupé les liens de la ville 
			avec son passé. Cependant l’Izmir moderne est un endroit agréable 
			pour vivre et une ville véritable, dans le sens où ce n’est pas une 
			ville principalement touristique. Izmir mérite bien d’être vue. 
			
			  
			
			Les quelques vestiges de l’ancienne Izmir valent encore la peine 
			d’être visités et le meilleur endroit pour commencer est Kadifekale 
			(Fort de Velours). Alexandre le Grand avait choisi ce flanc de 
			montagne comme centre de sa ville, et c’est le meilleur emplacement 
			pour avoir une vue d’ensemble sur Izmir moderne et la quasi-totalité 
			de tout ce que l’on peut voir du site. Les vestiges du Fort et les 
			murs sont assez bien préservés, autour quelques “jardins de thé” et 
			des restaurants pour se récompenser de la grimpée (vous n’êtes pas 
			obligé de monter à pied). 
			
			  
			
			Les autres sites qui méritent une brève visite sont: l’Agora 
			romaine, que l’on peut apercevoir de Kadifekale au Nord-Est et son 
			équivalant plus moderne le “Bazar”. Prenez le temps d’explorer les 
			rues justes au-dessus de l’Agora, là s’y trouvent encore 
			quelques-unes des rares maisons grecques. 
			
			  
			
			L’originalité du bazar tient de ce qu’il représente une fenêtre sur 
			la vie quotidienne turque, contrastant avec le célèbre Kapalıçarşı 
			(Grand Bazar) d’Istanbul, beaucoup plus grand. Le marchandage tourne 
			cependant plutôt autour des râteaux, pioches et barattes que des 
			cuirs ou bijoux. Il y a dans ce bazar de ravissants cafés, mosquées, 
			ateliers cachés dans les ruelles ombragés par des treilles de vignes, 
			ce qui donne l’impression d’être dans une oasis. 
			
			  
			
			Les oeuvres d’art déterrées lors des fouilles dans les environs de 
			la ville ont été transportées au Musée Archéologique, le plus ancien 
			musée de la région, actuellement dans leurs nouveaux locaux à Konak. 
			Pour bien comprendre les civilisations égéennes, nous vous 
			recommandons chaudement de visiter ce musée.
			
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			Ville située sur la côte égéenne de la province romaine d'Asie, près 
			de l'Izmir turque. Elle fut reconstruite sur un site ancien au IIIe 
			siècle av JC et devint l'une des villes les plus prospères d'Asie 
			Mineure. C'était un port naturel dans une région fertile, célèbre 
			pour sa beauté et ses magnifiques constructions. L'Eglise y fut 
			probablement fondée par des prédicateurs venus d'Ephèse (Actes 
			19:10). Elle se heurta à l'opposition des Juifs et reçut la promesse 
			d'une vraie couronne pour sa fidélité (Apocalypse 2:9), image qui 
			faisait allusion à la richesse et à la renommée historique de la 
			ville.
			
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			En contraste avec l’église de Smyrne, nous voyons la profession 
			chrétienne tomber rapidement, de tous côtés, dans un état laodicéen, 
			dans lequel ceux qui professent suivre celui qui n’avait pas où 
			reposer sa tête, rivalisent d’ardeur pour s’assurer pouvoir et 
			influence dans le monde...
			
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			Si le message à Ephèse place devant nous l’état de 
			l’Eglise dans les derniers jours de l’époque apostolique, celui 
			adressé à Smyrne décrit de façon frappante la condition de l’Eglise 
			durant les années de persécution qu’elle a connues pendant deux 
			siècles après le départ des apôtres. 
			
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			 L’assemblée à Ephèse est décrite comme extérieurement unie et 
			séparée du monde ; mais ayant abandonné son premier amour : elle est 
			aux yeux de Christ une église déchue. Elle est invitée à se repentir 
			: faute de retrouver son premier état, elle perdra sa position de 
			témoignage devant le monde. Hélas ! il n’y a pas eu un tel retour de 
			l’Assemblée dans son ensemble ; aussi bien, jusqu’à la fin de son 
			séjour sur la terre, l’Eglise est vue comme une Eglise déchue. Il 
			peut certes y avoir des réveils, et des croyants qui ici et là sont 
			des vainqueurs, mais ce qui est considéré sur la terre comme étant 
			l’Eglise, est déchu et cesse d’être un vrai témoin pour Christ. Ne 
			remplissant plus ce rôle devant le monde, elle se conforme 
			graduellement à lui ; et, dans sa dernière étape, elle en arrive à 
			être le monde. Une fois enlevé tout ce qui est de Christ au sein de 
			la chrétienté, il ne reste plus qu’une grande profession sans 
			réalité qui tombe sous le même jugement que le monde. Dans la 
			fraîcheur du premier amour, l’Eglise était entièrement séparée du 
			monde et ce dernier n’avait pas d’influence sur elle. Les séductions 
			de ce monde n’ont pas d’attrait pour un coeur que satisfait l’amour 
			de Christ. L’abandon du premier amour, que ce soit chez un individu, 
			ou dans l’Eglise dans son ensemble, ouvre la porte au monde, qui 
			peut alors pénétrer et affirmer sa puissance. Quand l’Eglise 
			abandonna son premier amour, elle fit le premier pas qui conduit 
			vers le monde, là où Satan habite. 
			
			  
			
			  
			
			  
			
			   
			
			  
			
			  
			
			  
			
			Il convient alors de se souvenir que, dans la période de Smyrne, 
			l’Eglise est déjà une Eglise déchue. Dans son tendre amour, le 
			Seigneur s’occupe de cette Eglise déchue d’une manière qui arrêtera 
			pour un temps son déclin. Le Seigneur la fait passer par la 
			fournaise de l’affliction. Ephèse était sans reproche devant le 
			monde, mais déchue devant Christ. A la suite des voies du Seigneur 
			envers elle, Smyrne fut persécutée par le monde, mais fut fidèle 
			devant le Seigneur.
			
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			V. 8 : 
			Le Seigneur se présente à cette église dans la gloire de sa Personne, 
			comme le premier et le dernier et, dans la gloire de son oeuvre, 
			comme celui qui a été mort et qui a repris vie. 
			
			  
			
			Rien n’est plus propre à soutenir et encourager ceux qui sont 
			appelés à rencontrer la puissance de Satan et à affronter le martyre 
			que de savoir qu’ils sont dans les mains d’une Personne divine - le 
			premier et le dernier - celui qui existait avant toute puissance 
			adverse, et qui demeurera quand le dernier ennemi aura été mis sous 
			ses pieds ; celui qui, par conséquent, est au-dessus de tout. Le 
			Seigneur peut certes se servir de l’hostilité de l’ennemi pour faire 
			passer son peuple par l’épreuve, mais s’il est le premier et le 
			dernier, aucune puissance du diable ne peut finalement prévaloir 
			contre ceux qui sont à lui. Bien plus, s’ils sont appelés à endurer 
			une mort de martyr, Christ lui-même a marché devant eux dans ce 
			chemin, car il a souffert la mort de la main de l’homme. Il a été 
			mort et a repris vie ; apparemment défait et vaincu, il remporte la 
			victoire sur le dernier et le plus grand des ennemis. La mort n’a 
			pas pu prévaloir contre lui et, par conséquent, elle ne prévaudra 
			pas non plus contre ceux qui sont à lui.
			
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			V. 9 : 
			S’étant présenté d’une manière si heureusement appropriée à leur 
			état et à leurs circonstances, le Seigneur révèle à ces saints dans 
			la souffrance que tout est sous son regard. "Je connais" dit-il. Il 
			veut qu’ils réalisent que les épreuves qu’ils traversent, les 
			circonstances où ils se trouvent, l’opposition de Satan qu’ils 
			peuvent avoir à rencontrer et les souffrances auxquelles ils peuvent 
			encore avoir à faire face, lui sont toutes connues. 
			
			Il n’en est pas autrement aujourd’hui. Nos épreuves, nos 
			circonstances, l’opposition que nous pouvons avoir à rencontrer, 
			soit à l’intérieur du cercle chrétien, soit à l’extérieur, sont 
			toutes connues de celui qui, étant le premier et le dernier, peut 
			voir la fin dès le commencement. Cependant, s’il est le premier et 
			le dernier, ayant toute la puissance dans ses mains, pourquoi 
			permet-il que son peuple passe par l’épreuve ? N’est-ce pas parce 
			qu’il a non seulement toute puissance dans ses mains, mais aussi 
			l’amour parfait dans son coeur ? L’amour divin sait parfaitement que 
			les épreuves sont nécessaires à notre bénédiction et, parce qu’il 
			nous aime, il envoie des épreuves selon cette parole : "Celui que le 
			Seigneur aime, il le discipline" (Hébreux 12.6). Nous pouvons perdre 
			notre premier amour pour le Seigneur, mais son amour à lui ne 
			faiblira jamais. "Jésus... ayant aimé les siens qui étaient dans le 
			monde, les aima jusqu’à la fin" (Jean 13.1). Si, dans son amour 
			invariable, il doit nous faire passer par l’épreuve, c’est pour 
			notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Connaissant 
			toutes choses, il savait d’où l’Eglise était déchue et dans quelles 
			profondeurs elle tomberait encore. Celui qui est le premier et le 
			dernier s’occupe de nous selon sa parfaite connaissance et son amour 
			infini. Dans ses soins à notre égard, non seulement il nous 
			discipline pour les manquements passés, mais il veut aussi nous 
			former dans le temps présent selon sa propre sainteté et nous 
			préparer pour les choses que nous pouvons avoir encore à rencontrer 
			dans l’avenir. 
			
			Le caractère distinctif de ces saints n’était pas les oeuvres, mais 
			la souffrance. Les saints d’Ephèse étaient des faiseurs d’oeuvres et 
			ceux de Smyrne connaissaient de grandes souffrances. Souvenons-nous 
			que souffrir est un aspect du service, tout comme faire des oeuvres. 
			
			Le Seigneur a permis que les épreuves aux jours de Smyrne aient un 
			triple caractère : souffrances de la part du monde, pauvreté due aux 
			circonstances et opposition du diable. 
			
			Une église qui a perdu son premier amour est en danger d’être 
			entraînée dans le monde ; pour arrêter cette dérive, le Seigneur 
			permet que le monde la persécute. Bien plus, une église qui est 
			entraînée vers le monde risquera toujours d’adopter les méthodes du 
			monde, et d’essayer de faire prospérer les intérêts du Seigneur en 
			usant des richesses terrestres et en se servant de la puissance et 
			de l’influence du monde. Combien différente était l’Eglise du début, 
			composée principalement de pauvres, n’ayant ni la puissance ni la 
			faveur du monde. Alors vraiment ils étaient enrichis d’"une grande 
			puissance" et d’une "grande grâce" (Actes 4.33). Mais c’était une 
			force spirituelle et cette grâce avait une autre origine. Prévoyant 
			ce danger, le Seigneur dépouilla l’église de Smyrne d’une manière 
			telle qu’ils étaient pauvres dans les choses qui, pour le monde, 
			sont un gain, comme la richesse, la puissance et l’autorité, et cela 
			afin de les rendre riches dans son estimation. Ainsi le Seigneur 
			peut dire de cette église : "Je connais ta tribulation, et ta 
			pauvreté (mais tu es riche)". Il vaut bien mieux être pauvre aux 
			yeux du monde et riche dans l’estimation du Seigneur, qu’être comme 
			l’Eglise dans sa dernière étape, riche et enrichie, mais aux yeux du 
			Seigneur "le malheureux et le misérable, et pauvre" (3.17). 
			
			Hélas ! En contraste avec l’église de Smyrne, nous voyons la 
			profession chrétienne tomber rapidement, de tous côtés, dans un état 
			laodicéen, dans lequel ceux qui professent suivre celui qui n’avait 
			pas où reposer sa tête, rivalisent d’ardeur pour s’assurer pouvoir 
			et influence dans le monde. Aux jours de Smyrne, pour enrayer le 
			glissement vers le monde, le Seigneur utilisa la persécution, qui 
			entraîna l’appauvrissement des saints. Mais, l’ennemi chercha d’une 
			autre façon à semer la confusion dans l’assemblée et à l’attirer 
			dans le monde. Aux jours de Smyrne, l’Eglise dut faire face à 
			l’opposition de ceux qui insistaient sur des principes juifs et 
			cherchaient ainsi à attirer l’Eglise dans une religion mondaine. Le 
			mot "juif" est probablement utilisé dans un sens figuré, pour 
			désigner ceux qui, comme les juifs, se glorifiaient d’un système 
			cérémonial héréditaire de sacrements, qui associait la religion au 
			monde et cherchait à la rendre attrayante pour la chair au moyen 
			d’édifices magnifiques, de vêtements somptueux et de cérémonies 
			grandioses. L’ennemi s’efforçait ainsi de faire du christianisme un 
			système, qui, tout en étant très agréable pour la chair, tient l’âme 
			à distance de Dieu. De plus, un tel système nécessite une 
			sacrificature humaine selon le modèle juif, car, comme cela a été 
			justement dit : toutes les fois que le monde est lié à la religion, 
			une sacrificature doit être introduite, car le monde, comme tel, ne 
			peut pas et ne veut pas se tenir devant Dieu. 
			
			On peut bien comprendre que ces docteurs judaïsants paraissent sur 
			la scène dans des temps de persécution, car leur enseignement 
			offrait un moyen spécieux d’y échapper. L’apôtre Paul demande : "Si 
			je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté 
			? - alors le scandale de la croix est anéanti" (Galates 5.11). La 
			loi, avec ses édifices imposants, ses cérémonies somptueuses et son 
			rituel chargé d’ornements, reconnaît la chair et s’adresse à elle. 
			Si nous acceptons de reconnaître la chair et adoptons ses méthodes, 
			le monde n’aura pas d’objection à être religieux et, au lieu d’être 
			persécuteur, commencera à protéger un christianisme corrompu 
			correspondant à ses goûts. L’attaque du diable contre l’Eglise dans 
			la période de son histoire représentée par Smyrne, prit une double 
			forme. D’abord, il chercha à saper ses fondements en l’associant au 
			judaïsme. Devant l’échec de cette attaque, il s’opposa à elle par la 
			persécution. C’est toujours ainsi qu’agit le diable. Aiguillonné par 
			la naissance du Seigneur, il montra d’abord sa méchanceté en 
			essayant la corruption, quand Hérode chercha le petit enfant sous 
			prétexte de vouloir lui rendre hommage. N’y ayant pas réussi, le 
			diable chercha à détruire l’enfant par la violence, en tuant tous 
			les enfants de Bethléhem. De même, lors de la première prédication 
			de l’évangile en Europe, nous voyons un autre déchaînement de la 
			haine du diable, quand il chercha à arrêter l’oeuvre, par cette 
			femme possédée d’un esprit de python qui semblait aider cette 
			oeuvre, mais en fait la corrompait. Cette ruse étant découverte, il 
			eut recours à la violence, excitant les hommes à battre les apôtres 
			et à les jeter en prison. Ici, au début de l’histoire de l’Eglise, 
			les apôtres ayant été retirés de la scène, le diable, à nouveau, 
			lança une double attaque contre l’Eglise. Il chercha premièrement à 
			la détourner de son appel céleste par les influences corruptrices de 
			ceux qui, par leurs pratiques, se disaient juifs, mais ne l’étaient 
			pas. Ces personnes cherchaient à former une église selon le système 
			juif en y ajoutant les enseignements chrétiens. Un tel système ne 
			serait ni une vraie synagogue juive, ni une simple assemblée 
			chrétienne, mais un mélange des deux et par conséquent rien d’autre 
			qu’une contrefaçon, une synagogue de Satan. A ce stade de l’histoire 
			de l’Eglise, cet effort échoua manifestement, car ces instruments de 
			Satan ne sont pas considérés comme étant l’Eglise. Ils cherchaient 
			peut-être de fait à agir dans l’assemblée, mais le Seigneur dit : 
			"Je connais... l’outrage de ceux qui se disent être juifs". Le 
			Seigneur les connaissait et l’Eglise leur résista.
			
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			V. 10 : 
			L’attaque par la corruption ayant échoué, il fut permis à Satan 
			d’avoir recours à la violence ; le Seigneur dit : "Le diable va 
			jeter quelques-uns d’entre vous en prison". La violence du diable 
			peut certes causer des souffrances pour le peuple de Dieu, mais elle 
			est moins dangereuse pour lui que ses ruses. Le Seigneur permet 
			cette attaque, car, comme Pierre le dit dans son épître, les saints 
			peuvent être "affligés maintenant pour un peu de temps par diverses 
			tentations, si cela est nécessaire" (1 Pierre 1.6). Cependant si le 
			Seigneur juge que l’épreuve est "nécessaire", il y mettra aussi une 
			limite, et nous lisons : "vous aurez une tribulation de dix jours". 
			Pierre dit pareillement que ces diverses tentations ne sont que 
			"pour un peu de temps". Le Seigneur peut laisser Satan jeter 
			quelques-uns en prison, mais il ne lui permet pas de dépasser les 
			dix jours qu’il a fixés. 
			
			Le Seigneur ne cache pas aux fidèles le chemin qui est devant eux. 
			Souffrance, prison, et peut-être martyre, seront leur portion. 
			Néanmoins, il les encourage : "Ne crains" pas, "Sois fidèle", et 
			cela même jusqu’à la mort, car au-delà de la mort il y a la couronne 
			de vie. Le Seigneur place devant eux la croix pour le temps présent, 
			et la couronne pour l’avenir. Autrefois, le Seigneur avait dit à ses 
			disciples : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui après 
			cela ne peuvent rien faire de plus" (Luc 12.4). Au-delà de la mort, 
			ni hommes ni démons n’ont plus aucun pouvoir. Ils ne peuvent toucher 
			l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu, ni la couronne de 
			vie qui attend le martyr fidèle. 
			
			Si, dans cette vie, il est parfois permis au diable de susciter des 
			persécutions contre les saints, il n’est pas à craindre qu’ils 
			soient vaincus, mais, comme le Seigneur dit à ces saints dans la 
			souffrance : C’est "afin que vous soyez éprouvés". Cette épreuve 
			n’est pas l’épreuve de la chair, mais l’épreuve de la foi. C’est 
			pourquoi, le Seigneur dit : "Sois fidèle". Le Seigneur pouvait dire 
			à Pierre : "Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour 
			vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi afin que ta 
			foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu, 
			fortifie tes frères" (Luc 22.31, 32). Des années plus tard, nous 
			entendons Pierre fortifier ses frères. Il leur rappelle que les 
			hommes éprouvent leur or par le feu, mais que l’épreuve de leur foi 
			est bien plus précieuse que celle de l’or qui périt (1 Pierre 1.7). 
			Aussi, ne doivent-ils pas être surpris si Dieu éprouve la foi de ses 
			saints en les faisant passer par la fournaise ardente de la 
			persécution. S’il les afflige ainsi, c’est afin que l’épreuve de 
			leur foi "soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur, 
			dans la révélation de Jésus Christ". La mort du martyr au jour de la 
			souffrance aboutira à la couronne de vie au jour de la gloire.
			
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			V. 11 : 
			Les "dix jours" de violente persécution peuvent être passés, mais 
			nous devons néanmoins écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées. Le 
			message à Smyrne aux jours de sa violente persécution s’adresse à 
			nous, en ce temps de profession facile. Il nous parle du vrai 
			caractère du monde sous le pouvoir de Satan et nous rappelle les 
			deux manières par lesquelles le monde peut détourner l’Eglise de sa 
			fidélité à Christ. D’une part, il corrompt l’Eglise par une religion 
			mondaine, mélange de judaïsme et de christianisme; ou, si cela est 
			sans effet, il la persécute ouvertement. Nous sommes aux derniers 
			jours de la chrétienté:  
			
			la corruption a si entièrement imprégné la vaste masse de la 
			profession chrétienne, qu’il est à peine nécessaire que Satan la 
			persécute. Néanmoins, ni le diable, ni le monde n’ont changé dans 
			leur hostilité à Christ. 
			
			La promesse au vainqueur est bien de saison en ce jour de 
			persécution. Il n’aura point à souffrir de la seconde mort. Le corps 
			peut souffrir sur le chevalet du bourreau ou dans les flammes du 
			bûcher, mais l’âme du croyant ne peut pas souffrir de la seconde 
			mort. Le martyre peut séparer l’âme du corps, mais la seconde mort 
			ne séparera jamais de Dieu l’âme du croyant. Cette promesse est de 
			nature à encourager le vainqueur au travers des souffrances qui 
			peuvent aller jusqu’à la mort.
			
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			Hamilton Smith (1863-1943) 
			
			 
    
		
						
		
		
			
			
			 
			
			TransAnatolie Tour 
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