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            Sardes: (Villes Antiques: Lydie, Lidia, 
Lidya, Anatolie, Turquie)  
			
			 
			  
			  
			
			
			Sardes: (Villes Antiques: Lydie, Lidia, Lidya, Anatolie, Turquie) 
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			Sardes - Apocalypse 3.1-6. 
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			Messages aux 7 Eglises de l’Apocalypse. 
			PAGEREF _Toc83735721 \h 2 
			
			
			Sardes - Apocalypse 3.1-6. 
			PAGEREF _Toc83735722 \h 2 
			
			
			V. 1. 
			PAGEREF _Toc83735723 \h 5 
			
			
			V. 2. 
			PAGEREF _Toc83735724 \h 6 
			
			
			V. 3. 
			PAGEREF _Toc83735725 \h 8 
			
			
			V. 4. 
			PAGEREF _Toc83735726 \h 9 
			
			
			V. 5. 
			PAGEREF _Toc83735727 \h 10 
			
			
			V. 6. 
			PAGEREF _Toc83735728 \h 11 
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			Capitale du royaume de Lydie, c'était une des villes les plus riches 
			du monde antique: elles tiraient ses richesses de l'or que l'on 
			extrayait du fleuve Pactole. Crésus, célèbre pour sa fortune, en fut 
			roi au VIe siècle av JC. C'est dans cette ville richissime que les 
			premières monnaies furent frappées. On y travaillait bien sûr 
			l'orfèvrerie et la ville était riche de vergers et d'artisanats 
			textiles. Complètement détruite par un tremblement de terre en 17 av 
			JC, la ville fut reconstruite par les Romains et connut un fort 
			essor chrétien au cours du Ie siècle de notre ère. Dans cette ville 
			dédiée au culte d'Artémis, les chrétiens ont du éprouver des 
			difficultés dans leur foi, car Jean reproche à cette communauté 
			d'être morte spirituellement. (Ap 3:1-6). Sans doute un réveil a-t-il 
			eu lieu par la suite si l'on en croit les fouilles archéologiques : 
			de nombreux signes de croix ont été découverts sur les murailles du 
			temple de la déesse, ce qui peut laisser penser que les chrétiens 
			avaient investi la place et la dédièrent au culte du Seigneur. Au 
			IVe siècle, les chrétiens abandonnèrent ce grand Temple et 
			construisirent dans un coin de la ville une maison où exercer leur 
			culte. Les vestiges en sont encore bien conservés.i
			 
			  
			  
			Un piège toujours actuel auquel les croyants sont exposés est 
			l’effort fait pour maintenir une réputation religieuse - "le nom de 
			vivre" - devant les autres, devant nos compagnons chrétiens et 
			devant le monde, tout en négligeant de cultiver les fruits qui sont 
			le résultat et la preuve de la vie...
			
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			Dans l’exposé prophétique des sept églises, il est important de se 
			souvenir que les trois premières sont représentatives de l’état de 
			l’ensemble de la profession chrétienne à trois périodes successives 
			de son histoire ; et l’état présenté par chacune a disparu en même 
			temps que la période correspondante. 
			  
			En contraste avec les trois premières églises, les quatre dernières 
			présentent prophétiquement des états qui, bien que se succédant sur 
			la scène, ne disparaissent pas, mais continuent jusqu’à la fin. Pour 
			cette raison, les quatre dernières assemblées, pour autant qu’elles 
			existent ensemble, ne représentent pas l’état de toute l’église à un 
			moment donné. 
			  
			Si Thyatire représente l’état de la chrétienté durant le Moyen Age, 
			de 500 à 1 500 après Jésus Christ, alors qu’elle était dominée par 
			le système papal, on ne peut guère faire autrement que conclure que 
			Sardes représente l’état de l’église professante sous le 
			protestantisme. Ici cependant, nous devons soigneusement distinguer 
			entre le travail de l’Esprit de Dieu à la Réforme, et le travail de 
			l’homme dont le résultat fut le protestantisme. Le message à Sardes 
			ne présente pas la Réforme, mais plutôt l’état qui marqua ceux qui, 
			sous l’impulsion de ce mouvement, formèrent un système 
			ecclésiastique en opposition à Rome. 
			  
			Au commencement de la Réforme, il y eut un puissant travail de 
			l’Esprit de Dieu : les Ecritures furent redécouvertes et mises à la 
			portée de tous, et la justification par la foi prêchée. Un grand 
			nombre de personnes qui reçurent des bénédictions spirituelles par 
			ce mouvement, se séparèrent de la papauté. Un nombre encore plus 
			grand, gémissant sous la tyrannie de Rome, s’unirent à ce mouvement 
			pour des motifs politiques, et cela en dehors de tout travail de 
			l’Esprit dans leur âme. Ainsi un mouvement qui avait été 
			initialement, sous la direction de l’Esprit, un puissant témoignage 
			à la vérité, finit par n’être guère plus qu’une protestation contre 
			la tyrannie et les abominations de Rome. 
			  
			Cette protestation souleva l’hostilité de Rome. A son tour, cette 
			opposition conduisit les protestants à se ranger sous la protection 
			du monde afin de trouver un appui contre Rome. Ainsi, en contraste 
			avec le système romain qui cherchait à gouverner le monde, il 
			s’éleva dans le protestantisme, un système qui cherchait la 
			protection du monde, se mettant ainsi sous son joug. L’état qui en 
			résulta est présenté par Sardes. 
			  
			Il est instructif de suivre les relations de l’église professante 
			avec le monde telles qu’elles évoluent dans les différents messages. 
			  
			A Ephèse, l’église était séparée du monde, ce qui faisait d’elle un 
			témoin devant le monde bien que la racine de tout déclin fût là. 
			  
			A Smyrne, l’église était persécutée par le monde et ainsi, pendant 
			cette période, le déclin fut arrêté. 
			  
			Dans la période de Pergame, les persécutions 
			cessèrent. Immédiatement, l’église s’installa dans le monde 
			tandis que ce dernier revêtait la profession du christianisme. Ainsi 
			s’est formée la chrétienté. 
			  
			A Thyatire, l’église professante s’arroge le droit de dominer et de 
			gouverner ce monde christianisé. 
			  
			A Sardes, une partie de l’église professante se place sous la 
			protection et l’autorité du monde. 
			  
			Philadelphie présente un résidu séparé du monde religieux corrompu. 
			  
			A Laodicée, la masse professante devient le monde, et est traitée 
			comme le monde.
			
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			V. 1 : 
			Si nous arrêtons nos pensées sur Sardes, nous voyons que le Seigneur 
			se présente à cette église comme "celui qui a les sept Esprits de 
			Dieu et les sept étoiles". Si c’est là assurément un reproche pour 
			l’église, c’est d’un autre côté un encouragement pour le résidu 
			pieux qui s’y trouve. 
			  
			Les sept Esprits de Dieu parlent de la plénitude de 
			la puissance de l’Esprit dans la main du Seigneur. Quel reproche 
			pour ceux qui se sont détournés afin de chercher la protection de la 
			puissance du monde, mais quel encouragement pour le résidu pieux 
			dans un jour de faiblesse spirituelle parmi le peuple de Dieu !
			De plus, le Seigneur a les sept étoiles. Quand la masse 
			professante se tourne vers le monde et cherche sa puissance et sa 
			protection, il est consolant pour ceux qui sont responsables de 
			représenter Christ dans l’assemblée et qui sont responsables 
			vis-à-vis de Christ quant à l’état de l’assemblée, de se souvenir 
			qu’ils appartiennent toujours à Christ ; ils sont ainsi encouragés à 
			reconnaître son autorité et à compter sur sa direction pour être 
			soutenus et dirigés. 
			  
			Après la présentation de Christ à l’église, suit le jugement que le 
			Seigneur porte sur l’état de Sardes : "Je connais tes oeuvres, - que 
			tu as le nom de vivre, et tu es mort". Nous voyons ainsi à Sardes 
			l’état d’une grande partie de l’église professante qui, ayant 
			échappé aux abominations de Thyatire, tombe dans la torpeur 
			spirituelle, satisfaite d’avoir une profession publique orthodoxe. 
			La profession suffit pour se faire un nom devant les hommes qui 
			regardent seulement à ce qui est extérieur ; mais devant Christ qui 
			lit dans les coeurs, il n’y a pas de vie. Le protestantisme a la 
			réputation de maintenir les vérités vitales du christianisme, 
			contrairement à la corruption de Rome, mais, dans l’estimation du 
			Seigneur, il n’y a pas de lien vital avec lui-même, dans la masse de 
			ceux qui constituent cette profession. Il n’y a pas de puissance 
			vitale dans le protestantisme comme tel. On a la vie en croyant en 
			un Christ vivant, non en protestant contre le mal. En conséquence, 
			tout mouvement dont l’existence dépend d’une protestation contre le 
			mal, ne peut que tomber dans la torpeur et la mort spirituelles. La 
			Réforme fut réellement une protestation contre les maux de la 
			Papauté, mais elle était beaucoup plus que cela. Elle était la 
			puissante affirmation de vérités positives. En peu de temps 
			cependant, des multitudes s’identifièrent avec ce mouvement, non 
			parce qu’elles aimaient la vérité, mais parce qu’elles haïssaient 
			Rome. La conséquence en a été que, devant les hommes, elles sont 
			considérées comme fidèles quant à la doctrine, mais qu’elles sont 
			sans vie devant Dieu.
			
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			V. 2 : 
			Ayant porté ce jugement sur l’état de Sardes, le Seigneur lui 
			adresse de solennels avertissements. Il dit d’abord: 
			"Sois vigilant". Cet appel à la vigilance laisse entendre qu’il y a 
			eu manquement à cet égard. L’Eglise, alors qu’elle ambitionnait la 
			puissance et la protection du monde, avait été si absorbée par les 
			avantages présents qu’elle trouvait ici-bas, qu’elle avait cessé de 
			veiller, face aux dangers imminents, et avait aussi cessé de se 
			souvenir de la vérité qu’elle avait reçue. Paul, dans ses paroles 
			d’adieu aux anciens d’Ephèse, lie "veiller" et "se souvenir" : après 
			les avoir avertis des dangers qui les menaçaient, il ajoute : "C’est 
			pourquoi veillez, vous souvenant que..." (Actes 20.31). Ainsi aussi, 
			le Seigneur invite l’église à Sardes d’abord à veiller, ensuite à se 
			souvenir. 
			  
			Puis, le Seigneur exhorte l’église à affermir "ce qui reste, qui 
			s’en va mourir". A ses yeux, la masse était déjà morte et les 
			vérités retrouvées à la Réforme étaient sur le point d’être perdues. 
			  
			De plus, le Seigneur reprend l’assemblée pour son manque de piété 
			pratique. Il dit : "Je n’ai pas trouvé tes oeuvres 
			parfaites devant mon Dieu". Dieu n’abaisse pas ses exigences à cause 
			du déclin spirituel de la masse professante. Les oeuvres qu’il 
			demande sont toujours mesurées à l’aune de sa perfection. L’amour 
			n’était pas parfait à Ephèse ; les oeuvres n’étaient pas parfaites à 
			Sardes. 
			  
			Combien solennel est l’état de la profession 
			protestante telle qu’elle est présentée par l’assemblée à Sardes : 
			la grande partie de la profession morte ; les vérités retrouvées au 
			début en train de disparaître ; la piété pratique et la sainteté à 
			leur plus bas degré. Hélas ! N’est-il pas connu que le 
			système protestant est absolument sans force pour maintenir la 
			vérité, pour s’occuper du mal ou refréner le désordre en son sein ? 
			Ses oeuvres ne sont pas parfaites devant Dieu. 
			  
			Néanmoins, Christ se présente à cette église d’une manière qui 
			montre clairement que toutes les ressources de puissance et de 
			gouvernement sont parfaites dans ses mains. Il y a donc à la 
			disposition de l’Eglise une puissance pour produire des oeuvres 
			parfaites en un jour de ruine. Hélas ! Sardes, s’étant tournée vers 
			le monde pour y rechercher la force, ne peut pas profiter des 
			ressources découlant de la Tête de l’Eglise.
			
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			V. 3 : 
			Se souvenir "comment" ils avaient reçu et entendu, leur rappellerait 
			la ferveur de coeur avec laquelle ils avaient reçu la vérité, et 
			ouvrirait leurs yeux quant à l’état présent de mort où ils étaient 
			tombés. Il leur manquait la puissance des sept Esprits de Dieu pour 
			maintenir le bien, et la force de serviteurs puisant en Christ 
			lumière et vérité pour s’opposer au mal. L’exhortation à "garder" 
			les encourageait à s’attacher aux grandes vérités qu’insensiblement 
			ils laissaient échapper. "Se repentir" impliquait le 
			jugement d’eux-mêmes en raison de leur bas état spirituel et de leur 
			marche défectueuse. 
			  
			Suit l’avertissement du Seigneur : "Si donc tu ne 
			veilles pas, je viendrai sur toi comme un voleur, et tu ne sauras 
			point à quelle heure je viendrai sur toi". Ainsi, le Seigneur blâme 
			le bas état de ceux qui professent lui appartenir. D’abord il les 
			invite à se souvenir du passé :  
			se sont-ils écartés dans leur conduite de ces jours 
			d’autrefois où ils avaient reçu la vérité ? Ensuite, il leur 
			rappelle qu’ils ont à veiller. Qu’ils ne regardent pas seulement en 
			arrière, mais en avant, car il vient. Sont-ils dans un état 
			qui convient à sa venue ? Si tel n’était pas le cas, sa venue 
			signifierait jugement plutôt que bénédiction. Ainsi, le Seigneur 
			présente sa venue sous l’aspect qu’elle aura pour le monde, "comme 
			un voleur". L’apôtre Paul pouvait écrire aux Thessaloniciens : "Mais 
			vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, en sorte que le 
			jour vous surprenne comme un voleur" (1 Thessaloniciens 5.4). 
			Néanmoins, il ajoute : "Ne dormons donc pas comme les autres, mais 
			veillons et soyons sobres" (1 Thessaloniciens 5.6). 
			Hélas ! Aux jours de Sardes, l’église professante avait cessé de 
			veiller et était en train de tomber rapidement dans les ténèbres et 
			la mort. Ayant fait appel au monde pour trouver protection et 
			pouvoir, l’église professante était devenue semblable au monde et 
			était en danger de partager son jugement. La venue du Seigneur, au 
			lieu de les introduire dans la bénédiction comme ce sera le cas pour 
			ceux qui ont la vie par la foi, associera dans le même jugement et 
			cette église sans vie et le monde mort. 
			
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			V. 
			4 : Cependant, au sein de cet état 
			de mort, le Seigneur voit et se plait à reconnaître ceux qui lui 
			sont fidèles. A Thyatire, il y a ceux que le Seigneur 
			distingue de la masse corrompue, et dont il parle comme étant "les 
			autres". Ici, ils sont à peine une poignée, seulement "quelques noms" 
			qu’il peut reconnaître. On comprend par là qu’il n’y a que quelques 
			âmes isolées au milieu de la masse qui a sombré dans la torpeur 
			spirituelle. 
			  
			Le Seigneur leur décerne un triple éloge. D’abord, 
			ils n’ont pas souillé leurs vêtements. Sous leur apparence 
			extérieure irréprochable, les professants avaient souillé leurs 
			vêtements. Leur marche et leur conduite pratiques étaient affectées 
			et souillées par leur association avec le monde, par la recherche de 
			son pouvoir, leur adaptation à ses goûts, leur adoption de ses 
			méthodes. Il y a cependant des fidèles - quelques noms - qui se 
			gardent purs du monde. Le Seigneur connaît leurs 
			noms et dit qu’ils n’ont pas souillé leurs vêtements. 
			  
			Ensuite, le Seigneur dit de ceux-ci : "Ils 
			marcheront avec moi en vêtements blancs". Telle sera la 
			précieuse récompense de cette séparation du monde : ils marcheront 
			avec Christ. Néanmoins, cette marche a un caractère individuel. Le 
			Seigneur ne dit pas qu’ils connaîtront le bonheur exprimé dans cette 
			promesse : "là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis 
			là au milieu d’eux" (Matthieu 18.20), mais "Ils marcheront avec moi". 
			Quelles que soient leurs associations ecclésiastiques, leur marche 
			pratique plaît au Seigneur ; aussi ils marcheront avec lui "en 
			vêtements blancs". Enfin, le Seigneur dit de ces 
			fidèles :  
			"Ils en sont dignes". Ceux qui constituent la 
			masse prétendument juste sont morts, ils abandonnent les vérités 
			dont ils font profession ; leurs oeuvres ne sont pas parfaites ; 
			leurs vêtements sont souillés par le monde ; ils sont absolument 
			indignes de Christ et vont au-devant du jugement qui va fondre sur 
			le monde. En contraste avec l’état de la masse, le Seigneur trouve 
			dans ces "quelques noms" ceux qui sont dignes d’être dans sa 
			compagnie maintenant et de partager sa gloire dans un jour à venir. 
			  
			V. 5 : 
			La première promesse au vainqueur est qu’il "sera vêtu de vêtements 
			blancs". A Sardes, il y avait les quelques noms de ceux qui 
			n’avaient pas souillé leurs vêtements ; ils avaient marché dans la 
			séparation pratique du mal dont ils étaient environnés, et le 
			Seigneur les encourage par la promesse que leur marche recevra sa 
			récompense dans un jour à venir. Ils seront vêtus de vêtements 
			blancs au jour de la gloire. Les robes qu’ils porteront dans la 
			gloire sont tissées le long du chemin qui y mène. Ceux qui n’ont pas 
			souillé leurs vêtements ne sont qu’une poignée de noms obscurs au 
			milieu d’une vaste profession sans vie ; mais ils ont eu 
			l’approbation du Seigneur lorsqu’ ils étaient méprisés par le monde 
			et leur fidélité sera reconnue dans la présence du Seigneur au jour 
			de sa gloire. 
			  
			Ensuite, le Seigneur dit au vainqueur :  
			"Je n’effacerai point son nom du livre de vie". Que 
			de noms tenus en grand honneur à Sardes et inscrits dans ses 
			registres se révéleront n’être que des professants sans vie, tandis 
			que les quelques noms de ceux qui n’avaient pas souillé leurs 
			vêtements étaient tenus en petite estime par Sardes et même rayés de 
			ses registres. Mais cependant, quoique les hommes puissent 
			faire, le Seigneur dit: 
			 "Je n’effacerai point son nom du livre de vie". 
			  
			Enfin, le Seigneur dit au vainqueur : "Je 
			confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges". Cet 
			honneur particulier ne laisse-t-il pas entendre que, devant les 
			hommes, le nom du vainqueur n’avait guère eu d’éclat, si même il 
			n’avait pas été ridiculisé ; cela ne montre-t-il pas dans quelle 
			estime le Seigneur tient celui qui, au milieu d’une profession sans 
			vie, confesse courageusement son nom ? 
			
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			V. 6 : 
			L’épître se termine par cet appel :  
			"Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux 
			assemblées". C’est le désir du Seigneur que nous écoutions l’Esprit 
			qui, à travers tous les âges, prend les choses de Christ et nous les 
			annonce, et que nous fassions notre profit des paroles que le 
			Seigneur adresse à chaque assemblée. 
			  
			Un piège toujours actuel auquel les croyants sont exposés est 
			l’effort fait pour maintenir une réputation religieuse - "le nom de 
			vivre" - devant les autres, devant nos compagnons chrétiens et 
			devant le monde, tout en négligeant de cultiver les fruits qui sont 
			le résultat et la preuve de la vie. Au milieu d’une vaste 
			profession, nous devons être vigilants, affermir ce qui reste, nous 
			souvenir comment nous avons reçu et entendu, garder et nous repentir 
			de tout abandon.
			
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			Hamilton Smith (1863-1943) 
			
			
			
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			Tourism
 
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