| 
    
		
		
		 TransAnatolie
3401 
    4 Jours Circuit de Culture 
    Istanbul   
				
				Theodara1:
      Byzance2 Constantinople-Istanbul   Jour 1:
			Arrivée à Istanbul, accueil, visite panoramique de la 
			ville, les doubles murailles romano-byzantines de l’époque de 
			Constantin le Grand et de Thédosios le Grand.Contemplation de Sept Tour- Sept Prisons ottomanes ou restaient 
			enfermés les sultans ottomans déstitués attendant leur tour 
			d’étranglement pour le salut du trone d’apres les lois impériales 
			mises en vigeur par Mehmet le Conquérant d’Istanbul; Fatih.
 Diner et logement a Hotel Armada 4*-Boutique ou similaire.
   
			
			 
			  
            Jour 2: 
             Matin: Apres le buffet du petit déjeuner, découverte de la 
			Corne d’Or et du Quartier Pierre Loti, visite u Cimetière Impérial 
			Ottoman et de la Mosquée d’Eyüp; Quartier le plus typique d’Istanbul 
			qui est en meme temps Quartier de Pélérinage du Monde Musulmane. 
			Promenade sur les Remparts romano byzantin ainsi que visite de 
			l’Eglise Saint Sauveur in Cora et de la Mosquée de Mihrimah Sultan, 
			Princesse de Soliman le Législateur des Turcs et Soliman le 
			Magnifique des Français.Déjeuner près du Cirque Romain dans un restaurant turco-grec.
   
			
			
			   
			 Après-midi: 
Visite de l’Eglise-Mosquée-Musée Sainte Sophie et du Palais de Topkapı, ainsi 
que son Harem et  ses salles de Trésors. Pour terminer la 
journée ballade au Grand Bazar.
 
   
			
			
			   
			  
			Apres etre reposé un peu a l’hotel, nous réalisons le programme 
			d’Istanbul by night avec un programme Son et Lumieres( du mois de 
			Mai au mois de Septembre), la visite de la Mosquée de Soliman le 
			Magnifique  et soirée pecheur a Kumkapı.Logement a notre Hotel Armada 4*- Boutique ou similaire 4*.
   
			
			
			   
			  
            Jour 3:  
			
			Matin: Visite de l’Hippodrum puis le Palais d’Ibrahim Pacha et son 
			Musée Ethnographique, la Citerne Basilique, ensuite traversée de la 
			Place Sultan Ahmet et visite de la Mosquée Bleue, familiarisation  
			avec les produits culturels du pays:Tapis-Bijoux-Cuir. Déjeuner dans 
			un restaurant mésopotamien.   
			
			
			 
			  Après-midi: Visite du Marché Egyptien et de la 
Brocante.Croisiere sur Détroit du Bosphore en longeant a la fois la Rive Europhéenne du 
Bosphore et la Rive Asiatique pleine de maisons en bois dites Yali.
 Logement a l’hotel Armada 4*- Boutique ou similaire.
 
            Jour 4: 
 			Apres le buffet du petit déjeuner, journée libre selon les horaires 
			de retour.Gouter de baklava et au revoir a un autre circuit culturel de 
			Transanatolie Tour.
 Prix   
			
			
			 
			  Excursions Facultatives: 
              Diner spectacle au Cabaret Gar  Ou bien au Caravanserail Night Club- a la Tour de Galata-
				Orient House Istanbul     
			
			
			 
			  Dans les prix sont
compris 
				
				4 J 
				/3 nuit a İstanbul  
				a 
				l’Hotel 
				Armada 4*- Boutique ou similaire en pension complete,  
				
				
				Transport en Turquie pour le programme a Istanbul: Mercedes 
				Wito-Sprinter, WW.Wolt-Mercedes, bus: Mercedes 
				403/Intro/Mitsubishi-Safir-Isizu Turquoise.
				
				
				2 
				Déjeuners dans les restaurants de specialités, prestation en 
				pension complete avec le diner du premier soir et le petit 
				déjeuner du dernier jour.
				Les 
				entrées des visites prévues.
				 
				
				Service d’un guide national conférencier universitaire parlant 
				la langue du groupe.
				  Dans les prix ne sont pas 
              L’Avion A/R Europe/Istanbul
              Les assurances, Taxe d’Aéroport
              Boissons et pourboires. 
               Tous les droits
sont réservés pour TransAnatolie Tour   
			TransAnatolie Tour 
            
             Retour|
			Information|
			Reservation  
			
			Pour 
			les prix, cliquez ici ou
			
			contactez-nous 
			Théodora1, femme de 
			Justinien2
			
			 Théodora 
			(vers 500 - 548) est une impératrice de l'empire byzantin, femme de 
			Justinien. D'humble origine, elle est semble t-il la fille d'Acacius, 
			un dresseur d'ours attaché au cirque de Constantinople. Avant de 
			devenir la maîtresse du futur empereur Justinien elle est, selon 
			Procope de Césarée, danseuse et courtisane. Pour épouser Théodora, 
			de 17 ans sa cadette, Justinien obtient de son oncle l'empereur 
			Justin Ier l'abrogation d'une loi qui interdisait à un sénateur de 
			se marier avec une courtisane. 
 Mariée en 523 à Justinien, alors magister militum praesentalis, elle 
			revêt la pourpre en même temps que lui en 527 dans la basilique 
			Sainte-Sophie ce qui l'associe pleinement à l'Empire et fait d'elle 
			une impératrice pleine et entière. Elle conseille souvent Justinien, 
			en particulier dans le domaine religieux, et sauve la situation en 
			janvier 532 lors de la sédition Nika par une attitude courageuse et 
			énergique, qui tranche avec celle de Justinien, préférant « mourir 
			dans la pourpre » que de céder face à la populace. Avec l'aide de 
			Narsès et de Bélisaire la sédition est écrasée.
 
 Sa vie privée, une fois sur le trône, est irréprochable bien que 
			Procope dans son Histoire Secrète fasse de Théodora une véritable 
			érotomane. Cependant, les exagérations de Procope, si tant est que 
			l'Histoire secrète soit réellement de lui, sont certainement à 
			mettre sur le compte d'une opposition politique à une femme qui 
			selon une rumeur probablement exagérée, gouvernait son mari et par 
			là-même tout l'empire. Attaquer une femme sur sa vertu est un moyen 
			commode de la discréditer.
 
 En réalité elle fait prendre à Justinien des mesures énergiques 
			contre les propriétaires de maisons de tolérance et dépense de 
			fortes sommes pour aider les prostituées, rachetant certaines 
			d'entres elles et en fondant une maison pour « pécheresses » 
			repenties.
 
 Théodora est moins heureuse dans le choix de ses favoris et 
			certaines de ses interventions sont pour le moins maladroites. Ainsi 
			après avoir couvert les débordements d'Antonine, la femme de 
			Bélisaire, elle se brouille avec elle et fait rappeler Bélisaire 
			d'Italie à un moment critique. Elle privilégie les hommes qui lui 
			sont dévoués même s'ils sont incompétents.
 
 Dans le domaine religieux, alors que Justinien penche pour 
			l'orthodoxie et un rapprochement avec Rome, Théodora reste toute sa 
			vie favorable aux monophysites et réussit à infléchir, du moins 
			jusqu'à sa mort, la politique impériale.
 
 Théodora meurt en 548, 17 ans avant Justinien, d'une maladie dont 
			les symptômes ressemblent à ceux d'un cancer du sein. Son corps fut 
			enterré dans l'église des Saints-Apôtres à Constantinople.
 
 Avec son mari, elle est une sainte de l'Église orthodoxe commémorée 
			le 14 novembre.
 
 Riccardo Freda lui a consacré un film en 1952 : Teodora, imperatrice 
			di Bisanzio avec Gianna Maria Canale dans le rôle de Théodora et 
			Georges Marchal dans celui de Justinien.
 
 Justinien2
 
 
  Justinien 
			Ier (né le 11 mai 483 en Illyrie - mort le 13 novembre 565) est 
			empereur byzantin de 527 à 565. Il est l’un des plus importants 
			dirigeants de l’Antiquité tardive. Que ce soit sur le plan du régime 
			législatif, de l’expansion des frontières de l’Empire ou de la 
			politique religieuse, il laisse une œuvre et une vision 
			considérables. 
 La fin d’une époque
 Le long règne de Justinien, près de 40 années, ne marque pas, 
			contrairement à ce qui est souvent avancé, le début d’une ère 
			nouvelle mais représente la dernière tentative du vieil Empire 
			romain pour refaire l’unité impériale, tant par la reconquête 
			militaire que par la codification du droit et la volonté d’imposer 
			le pouvoir du souverain à l’Église. Les indéniables succès du règne 
			vont, en particulier dans le domaine militaire et territorial, se 
			révéler sans lendemains car démesurés pour les structures et les 
			ressources de l’Empire. Ce n’est qu’au prix de profondes 
			transformations sociales et politiques, qui en font l’empire 
			byzantin sous le règne d’Héraclius, que celui-ci trouvera les moyens 
			de surmonter les nombreux adversaires et dangers auxquels il est 
			confronté.
 
 Origines, formation et caractère
 Justinien (Flavius Petrus Sabbatius Justinianus) est né en Illyrie 
			le 11 mai 483 à Taurésium (Justiniana Prima), (près de l’actuelle 
			Leskovac) dans une famille assez modeste d’Illyriens romanisés. Sa 
			chance est d’être le neveu d’un soldat à qui une brillante carrière 
			permet d’accéder au trône impérial en 518 sous le nom de Justin Ier, 
			succédant à l’empereur Anastase Ier.
 
 Justin adopte son neveu et lui fait donner, alors qu’il est lui-même 
			sans grande culture, la meilleure éducation possible — l’éducation 
			d’alors se base sur le droit, la rhétorique et la théologie. Devenu 
			empereur, Justin associe rapidement Justinien aux affaires et le 
			nomme patrice puis consul. Il est rarissime dans l’histoire 
			politique byzantine de voir un homme né aussi loin du trône, à ce 
			point préparé à régner. Quand il accède au pouvoir en 527, à l’âge 
			de 45 ans, c’est un homme mûr à la personnalité contrastée.
 
 En effet Justinien possède d’indéniables qualités : un grand sens de 
			l’État et de l’idée impériale, une forte puissance de travail, une 
			relative simplicité de mœurs assez atypique pour l’époque (il est 
			végétarien et ne boit pas d’alcool), et une culture réputée. Ses 
			qualités intellectuelles sont cependant parfois gâchées par un 
			caractère soupçonneux, influençable, un autoritarisme qui se change 
			brutalement en pusillanimité (comme lors de la sédition Nika) et, 
			surtout après la mort de l’impératrice Théodora en 548, un manque de 
			persévérance dans l’action.
 
 Il sait aussi, et c’est une de ses qualités premières, s’entourer de 
			collaborateurs remarquables, quoique souvent sans scrupules, tels 
			Bélisaire, Narsès, Tribonien ou le préfet du prétoire Jean de 
			Cappadoce. Justinien n’hésite pas à favoriser les hommes en qui il a 
			confiance, l’exemple de Narsès, eunuque d’extraction modeste devenu 
			l’un des plus grands chefs militaires de son temps en est la 
			meilleure illustration.
 
 Enfin, et même s’il ne faut pas exagérer son influence, le rôle de 
			Théodora, ancienne actrice de très humble origine (à tel point que 
			Justin Ier fit modifier la loi interdisant à un sénateur d’épouser 
			une actrice pour permettre le mariage de son neveu), épouse de 
			Justinien depuis environ 523, est indéniable.il est l'empereur 
			romain qui va essayer de recontruire l'Empire Romain
 
 Politique extérieure
 
 Paix avec la Perse sassanide
 Dès le début de son règne Justinien semble avoir comme objectif de 
			reconstituer l’ancien empire romain autour de la Méditerranée. Mais 
			pour cela il doit d’abord mettre fin à la lutte contre la Perse dont 
			les troupes sont aux portes d’Antioche en 529. Bélisaire remporte 
			quelques succès entre 529 et 531 mais Justinien préfère finalement 
			en 532 acheter la paix qui lui est nécessaire pour réaliser ses 
			objectifs de reconquête en Occident.
 
 Guerre contre les Vandales
 L’empereur s’attaque dans un premier temps au royaume des Vandales 
			en Afrique du Nord. Il craint que la flotte de ces derniers ne 
			pertube plus tard ses opérations militaires en Italie et les 
			liaisons commerciales. Outre cet aspect il y a une raison plus 
			politique : Hildéric, roi des Vandales vient d’être renversé par 
			Gélimer. Hildéric était le représentant de la tendance pro-byzantine 
			et favorable à un rapprochement. Aussi Bélisaire à la tête d’une 
			forte armée pour l’époque, sans doute 18 000 hommes, débarque entre 
			Sfax et Sousse en 533. La bataille de l’Ad Decimum en 533, puis le 
			15 septembre 533 la prise de Carthage et du roi Gélimer sonnent le 
			glas du royaume fondé par Genséric. Dans la foulée les armées 
			byzantines s’emparent de la Corse, de la Sicile et de la Sardaigne.
 
 Guerre contre les Ostrogoths
 L’assassinat, par son mari Théodat, de la fille de Théodoric Ier le 
			Grand, la reine Amalasonte, est le prétexte évoqué par Justinien 
			pour envahir l’Italie en 535. Deux armées prennent en tenaille les 
			armées des Ostrogoths, l’une venant de Dalmatie l’autre de Sicile, 
			sous la direction de l’indispensable Bélisaire. Celui-ci s’empare de 
			Naples, puis occupe Rome le 10 décembre 536 et enfin Ravenne en 540 
			malgré la résistance opiniâtre du nouveau roi Vitigés. Ce dernier 
			est fait prisonnier et envoyé à Constantinople où Justinien le 
			traite avec honneur. Mais l’empereur commet l’erreur en 540 de 
			disgracier Bélisaire, dont il craint visiblement la popularité et 
			qu’il avait déjà tenté de contrôler en lui envoyant Narsès comme 
			second vers 538. L’échec cuisant de cette tentative avait abouti au 
			rappel de Narsès un an plus tard.
 
 En 540 le rappel de Bélisaire dans la capitale, où il se voit 
			confier des missions plus honorifiques que de réels commandements, 
			correspond aussi à une nouvelle offensive de la Perse dans le 
			Caucase et en Syrie. La paix n’est définitivement signée qu’en 562 
			et aboutit à une progression de l’influence byzantine en Arménie et 
			dans le Caucase. Toujours en 540, la capitale est menacée par les 
			Bulgares dont Justinien ne se débarrasse qu’en lançant contre eux 
			les Avars qui vont s’établir dans la vallée du Danube. Ces 
			difficultés permettent aux Ostrogoths, dirigés par Totila, de 
			reprendre l’offensive et de vaincre à deux reprises les Byzantins 
			(Faenza, puis Mugillo en Italie centrale). La ville de Naples est 
			reprise en 543, celle de Rome le 17 décembre 546.
 
 Il faut attendre l’arrivée de Narsès en 552 pour voir la situation 
			tourner à l’avantage des troupes de Justinien. Narsès, seul 
			commandant en chef cette fois et pourvue d’une forte armée, se 
			révèle un excellent chef de guerre et inflige aux Ostrogoths la 
			défaite de Taginae (552) en Ombrie où Totila est tué. Les dernières 
			résistances sont balayées en 553 au mont Lactarus, près du Vésuve, 
			où leur dernier roi, Téias est tué. En 555 Narsès écrase une 
			invasion alamande près de Capoue. L’Italie est redevenue romaine 
			mais au prix de la ruine de la péninsule.
 
 Profitant de l’appel à l’aide du roi wisigoth Athanagild en lutte 
			contre un compétiteur, Agila Ier, Justinien se fait céder pour prix 
			de son soutien l’ancienne province de Bétique (l’actuelle Andalousie) 
			en 554 et impose la suzeraineté byzantine au royaume des Wisigoths.
 
 Justinien est le dernier empereur à avoir tenté de réunir les deux 
			parties de l’ancien Empire romain. Ses successeurs, s’ils ne 
			renonceront pas au titre, prendront acte de la séparation définitive 
			entre l’Orient et l’Occident.
 
 Politique intérieure
 
 Œuvre législative et administrative
 Illustration pour les Institutiones Imperiales. Justinien trône au 
			centre de la gravure (XVIe siècle)À son accession au pouvoir 
			Justinien trouve une situation économique et financière saine grâce 
			à la sage politique suivie par ses prédécesseur tels Anastase Ier. 
			Cela lui laisse les mains libres afin d’appliquer son programme de 
			restauration et d’unification du monde romain. Dès le début de son 
			règne il s’applique à une grande réforme juridique.
 
 Diverses commissions, dirigées par le juriste Tribonien, compétent 
			mais détesté pour sa vénalité, sont chargées de remettre de l’ordre 
			dans l’ensemble des constitutions impériales publiées depuis Hadrien. 
			Cette réorganisation, le Corpus Juris Civilis, est ce que nous 
			appelons le Code Justinien (529) écrit en latin, la langue 
			vernaculaire de l’Empire romain, qui n’était pas compris par la 
			plupart des citoyens de l’empire d’Orient. Une seconde version, le 
			Codex retitae praelectionis, la seule que nous ayons, celle de 529 
			étant perdue, est publiée en 534.
 
 En 533 est publiée aussi le Digeste (ou Pandectes), qui correspond à 
			une modernisation de toute la législation antique ainsi qu’à une 
			synthèse de la jurisprudence antique. À cela s’ajoute un manuel pour 
			enseigner le droit, les Institutes (533). Enfin les lois nouvelles, 
			voulues par Justinien, les Novelles, sont écrites en grec, la langue 
			véhiculaire de l’empire, après 534. Cette œuvre législative prend 
			une importance fondamentale en Occident car c’est sous cette forme 
			reçue de Justinien que l’Occident médiéval, à partir du XIIe siècle 
			adopte le droit romain.
 
 Justinien entreprend aussi de nombreuses réformes administratives, 
			contenues surtout dans les grandes Novelles de la période 535-536. 
			Leur objectif est essentiellement de renforcer le pouvoir de 
			l’empereur en démembrant les grands offices, de lutter contre 
			l’inquiétant développement de la grande propriété foncière ainsi que 
			contre la corruption endémique des fonctionnaires impériaux. Aussi, 
			souvent pour des raisons fiscales, Justinien regroupe diverses 
			provinces, considérées de taille insuffisante et, afin de simplifier 
			l’administration locale, supprime un certain nombre de diocèses et 
			regroupe parfois, comme en Égypte agitée par des troubles réguliers, 
			les pouvoirs civils et militaires entre les mains de commandants 
			militaires.
 
 Politique religieuse
 
  Justinien 
			fut un des premiers empereurs à être représenté avec une croix sur 
			la face d’une pièceJustinien se conçoit comme l'élu de Dieu, son 
			représentant et son vicaire sur la terre. Il se donne pour tâche 
			d’être le champion de l’orthodoxie dans ses guerres ou dans le grand 
			effort qu’il fait pour propager la foi orthodoxe, soit dans la façon 
			dont il domine l’Église et combat l’hérésie[1].Il veut gouverner 
			l’Église en maître, et en échange de la protection et des faveurs 
			dont il la comble, il lui a impose sa volonté, se proclamant 
			nettement empereur et prêtre. [2]. L’action législative de Justinien 
			s’inscrit donc dans la durée avec une attention toute particulière 
			pour l’Église. En effet l’empereur est un chrétien sincère et il 
			s’estime, dans la tradition césaropapisme héritée de Constantin Ier, 
			le dirigeant suprême de l’Église. Le christianisme est, d’un point 
			de vue institutionnel et juridique, religion d’État. C’est en cela 
			qu’il règle avec une minutie pointilleuse les conditions de 
			recrutement des membres du clergé, leurs statuts, l’organisation de 
			l’administration des biens ecclésiastiques. C’est lui qui légalise 
			le contrôle des évêques sur les autorités civiles locales, ce qui a 
			comme curieuse conséquence d’atténuer les excès centralisateurs de 
			nombre de ses décisions. En effet les notables provinciaux, qui 
			participent aux élections épiscopales, peuvent ainsi exprimer leurs 
			avis et contrôler pour partie l’emploi de certains fonds publics. 
 Justinien est confronté aux dernières résurgences du paganisme 
			contre lequel il agit avec vigueur. C’est ainsi qu’il met fin à 
			l’Académie de Platon à Athènes, alors présidée par Damase et 
			interdit l’adoration des dieux païens en particulier dans certaines 
			régions reculée de l’Anatolie. Il persécute les Juifs bien que la 
			contrainte employée ne donne guère de conversions.
 
 C’est aux dissensions internes aux Églises chrétienne que Justinien 
			tente de mettre fin pour maintenir la cohésion de l’Empire. C’est 
			pourquoi il tente un rapprochement avec les monophysites, nombreux 
			dans la partie orientale de l’empire (en Syrie et en Égypte), 
			d’autant que les convictions religieuses de Théodora sont 
			notoirement proches de ces derniers. L’impératrice en 537 n’hésite 
			pas à ordonner à Bélisaire, qui combat alors en Italie, de s’emparer 
			du pape Silvère pour le remplacer par Vigile supposé moins 
			intransigeant envers ce que la papauté considère comme une hérésie. 
			Cependant Justinien doit aussi composer avec les divers papes dont 
			il a besoin dans son entreprise de reconquête de l’Italie.
 
 Cette politique de bascule s’illustre dans l’affaire dite des Trois 
			Chapitres. Justinien fait condamner la mémoire de trois théologiens 
			détestés par les monophysites, dans l’espoir de rallier ces derniers 
			à l’Église officielle, sous l’accusation de nestorianisme (Théodore 
			de Mopsueste, Ibas d’Édesse et Théodoret de Cyr). Le Ve concile 
			œcuménique de 553 qui officialise cette condamnation voit ses 
			décrets fort mal accueillis en Occident, surtout par le pape Vigile 
			que Justinien fait enlever afin de le contraindre à accepter les 
			Trois Chapitres, sans pour cela rallier les monophysites.
 
 Politique générale
 Il reconstruit l’église de Sainte-Sophie, détruite dans la sédition 
			Nika en janvier 532. Bien plus tard, en 1054, la basilique nouvelle 
			deviendra l’un des cœurs de l’orthodoxie à Constantinople.
 
 Prospérité commerciale et vie culturelle et 
			artistique
 
 
  Justinien 
			représenté sur une mosaïque de l’église San-Vitale à RavenneLa 
			destruction du royaume vandale, et la baisse de la piraterie qui en 
			découle, entraîne un dynamisme économique plus fort. Les marchands 
			d’Égypte et de Syrie entretiennent un commerce assez dynamique avec 
			l’Occident dont la Gaule mérovingienne où ils vendent de l’huile, 
			des fruits secs, des vins réputés, des verreries de Syrie et du 
			papyrus. L’empire est ravitaillé en esclaves par la Mer Noire. Il 
			entretient des relations commerciales avec Ceylan par 
			l’intermédiaire du royaume éthiopien d’Axoum, avec la Chine par la 
			route de la soie. La nécessité d’approvisionner les ateliers 
			byzantins en soie, et la volonté de contourner la Perse des 
			Sassanides, explique en partie la politique entreprise par Justinien 
			pour faire entrer les peuples caucasiens dans la sphère d’influence 
			de l’empire. À partir de 552-553, grâce à des vers à soie importés 
			clandestinement de Chine, Byzance commence d’ailleurs elle-même à 
			produire de la soie. Il faut noter cependant que l’empire, et les 
			relations économiques, sont profondément perturbés par une grande 
			épidémie de "peste", à qui d’ailleurs les historiens donnent le nom 
			de peste de Justinien. 
 La vie culturelle est intense sous Justinien et profondément marquée 
			par la personnalité et les préoccupations de l’empereur. On retrouve 
			chez l’historien Procope, qui écrit l’histoire du règne de Justinien, 
			cette recherche de la grandeur romaine qui anime le couple impérial 
			(dont pourtant il médit beaucoup). Les hymnes (poésie religieuse) de 
			Romanos le Mélode sont un écho fidèle de la foi chrétienne profonde, 
			quoiqu’intolérante, de Justinien et Théodora. Il fait reconstruire 
			Antioche, sous le nom de Théopolis après sa destruction par un 
			terrible tremblement de terre en 526 et le pillage de la ville par 
			les Perses en 538.
 
 Le bâtisseur
 Justinien est aussi un grand bâtisseur. Il a fait construire 
			l’église Sainte-Sophie à Constantinople (dédiée à la Sagesse divine, 
			Sophia en grec) à l'aide de 2 architectes, 100 maîtres maçons et 
			10000 ouvriers. Elle est élevée entre 532 et 537 par Anthemius de 
			Tralles et Isidore de Milet. La première coupole s’étant effondrée 
			en 558, une seconde est refaite en 562. Mais dans tout l’empire 
			Justinien finance la construction de villes, de ponts, de thermes, 
			de routes.
 
 Justinien meurt le 15 novembre 565 après avoir désigné son neveu, 
			Justin II, comme successeur.
 
 Justinien et Théodora sont représentés dans leurs ornements 
			impériaux, avec les dignitaires de leur cour par deux fameux 
			panneaux de mosaïque dans la basilique San Vitale à Ravenne.
 
 
 
			
			 
			TransAnatolie Tour 
   |